
Cette Crudité, on le sait, est la divinité tutélaire de la cuisine japonaise : tout lui est dédié, et si la cuisine japonaise se fait toujours devant celui qui va manger (marque fondamentale de cette cuisine), c'est que peut-être il importe de consacrer par le spectacle la mort de ce qu'on honore. Ce qui est honoré dans la crudité (terme que bizzarement nous employons au singulier pour dénoter la sexualité du langage, et au pluriel pour nommer la part extérieure, anormale et quelque tabou de nos menus), ce n'est pas,...
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